Et voilà. Cela fait plusieurs articles que je vous parle de mes pérégrinations de modéliste ferroviaire, que je vous confie au fil de l’eau mes choix, et aujourd’hui, je me vois dans l’obligation de vous avouer que j’ai changé d’avis. Enfin un peu. Pas complètement en fait. Je vous explique.
Comme je vous le disais dans le premier billet de cette série, j’ai une fille, elle a trois ans, et c’est à cause du train Ikea qu’on lui a offert à son dernier anniversaire que j’ai décidé de replonger dans le bain du petit train électrique. D’ailleurs, elle l’aime son train Ikea, mais quand elle a vu celui de papa, elle l’a tout de suite aimé aussi. Et elle me demande souvent de faire rouler « loco » en jouant avec le régulateur. Le problème, c’est qu’elle a trois ans, et que je n’ai pour l’instant à lui proposer qu’une droite de 80 cm. C’est limité et stressant pour le papa, qui reste les yeux rivés à la locomotive et le doigt sur le bouton inverseur de direction (ce qu’elle n’apprécie guère au passage, car c’est madame Touteseule).
Hors mon projet tel que je l’envisageais jusqu’ici était un réseau de modules junior en point à point, axé à terme sur les manœuvres. Un réseau pour les grands donc, et que je n’aurais pu guère partager avec ma fille, qui pourtant a visiblement une attirance pour les trains (il n’y a pas que l’Ikea et celui de papa). J’estimais cela dommage de ne pas en profiter, et de ne pas tout faire pour l’impliquer dans mon projet, malgré son jeune âge.
J’ai donc décidé de laisser tomber, au moins temporairement, l’idée des modules junior, et d’opter à la place pour un petit réseau bouclé de 1 m x 1,10 m. Le plan de voie sera celui du Train’in Box édité par LR Presse, que je trouve plutôt intéressant malgré ses dimensions restreintes. Intéressant notamment parce qu’il est évolutif, et que j’envisage de réaliser très vite au moins deux extensions : un viaduc et une coulisse. Et à terme, si la place le permet, les modules juniors que je prévoyais de faire initialement — j’ai toujours en tête mes envies de N.
Je garde donc ouvertes de multiples possibilités, mais avec un réseau qui peut se boucler, je pourrai la laisser gérer en autonomie le régulateur de vitesse autant qu’elle le souhaite.
Tout cela pour dire qu’il est souvent urgent d’attendre et de prendre le temps de la réflexion.
Je ne change d’ailleurs pas de thème. Il sera toujours question de « Si la ligne Montluçon n’avait jamais fermé ». Je ne débuterai néanmoins pas par la gare de mon village, car j’en ai trouvé une autre qui se prêterait davantage à ce réseau bouclé. Mais cela, c’est une autre histoire, et je vous en reparlerai dans un prochain article !
C’est lu !
J’avais vu en effet sur le forum, dans un post train in box, que tu voulais te faire une boucle pour Mme Touteseule. Je ne peux qu’approuver !
Perso, même si je compte faire des modules, je m’arrangerai pour qu’il y ait toujours au moins une boucle quelque part, quitte à n’avoir qu’une simple planche, pour permettre un jeu simple et laisser les convois tourner tout seuls.
Cependant, quand on a fait notre première boucle par terre, mon assistant s’amusait à faire s’arrêter le train à chaque tour à un semblant de gare. Il risque donc d’apprécier les manœuvres…
Bon, faut que je commence un blog moi aussi, pour expliquer mes projets, ça évitera que je squatte toujours les commentaires du tien !
Oui, oui, commence un blog ! Je suis impatient de suivre tes aventures. Néanmoins, tu es toujours le bienvenu ici 🙂
Concernant la boucle, l’avantage pour moi n’est pas tant de pouvoir laisser tourner le train sans fin que d’éviter les sorties de route ^^ A mon avis, quand le décors se développera notamment, je pense que Madame Touteseule va jouer à cache-cache avec le train et l’arrêter en gare. Cela dit, il faut que je lui fasse prendre le train, le vrai dans les mois à venir. Hier, elle voulait voir des vidéos de vrais trains…