Un second réseau ?

Comment, un second réseau, déjà ? aurais-je achevé le premier ? Concernant cette dernière question, il n’en est rien, mais oui, j’envisage plus que sérieusement de débuter un nouveau réseau en 2020, en parallèle du premier. Je vous dis tout dans cet article.

Mon premier réseau (en HO pour rappel) avance lentement mais sûrement. Cet été, j’ai réalisé la menuiserie, posé et collé la semelle de la voie, posé et collée la voie, patiné les rails, mis en place des tirettes pour actionner les aiguillages, et commencé à modéliser la gare (plus ou moins) imaginaire de Gouttières. Et je suis en train de fabriquer les premiers éléments de décors à proprement parler (notamment un passage à pied pour traverser les rails entre les deux futurs quais). Pas si ridicule quand on en fait la liste comme ici, même si la vue du réseau donne le sentiment d’un projet balbutiant.

Enfin, ouais, c’est bien, mais ça ne vous dit toujours pas le pourquoi du comment !

À vrai dire, il y a plusieurs raisons.

Tout d’abord, j’apprends de mes erreurs. Le HO, c’est bien, y a du choix dans le matériel et tout et tout, la taille est agréable, mais justement, c’est aussi plutôt gros quand on manque de place. Il faut que je me rende à l’évidence : je n’aurai probablement jamais un grand réseau en HO où laisser circuler de long train. En concevant mon premier module bouclé, je me suis gardé la possibilité de faire évoluer le réseau et de réaliser des modules supplémentaires, mais je crois bien qu’au final, ils seront peu nombreux : une coulisse décorée et/ou un dépôt, et ce sera tout. À moins que l’avenir me réserve de bonnes surprises, je n’aurai jamais la place de tous les modules auxquels j’avais pensé… Et ce n’est pas grave ! Pour une remise en jambe (des doigts), le HO, c’était néanmoins un choix judicieux, et je ne regrette pas le thème que j’ai adopté. Je ne l’abandonne d’ailleurs pas, et plutôt que viser plus, je vais viser mieux : à défaut de représenter tout ce que j’avais envie, je vais le représenter du mieux possible, avec un maximum de détails, de saynète, d’animation. Cela me prendra des années, mais ce n’est pas grave, c’est ce qui me plaît dans le modélisme. 

Je ne regrette pas non plus d’avoir opté pour un réseau bouclé : j’aime voir les trains tourner, et surtout, ma fille est ravie. Elle peut être en autonomie, régulateur en main, faire voyager des petits bonhommes à elle en se racontant des histoires. Rien que pour ces moments partagés, cela en valait la peine.

Ma fille fait voyager les Monsieur-Madame

Ensuite, l’autre raison, c’est la volonté de partager ce que je fais sur YouTube. J’avais songé à le faire avec ce premier réseau, mais je me suis vite rendu compte que cela allait être difficile. Je redécouvrais vraiment trop le modélisme ferroviaire pour me sentir à l’aise à l’idée de partager mes réalisations. Mais en même temps, cela me frustre, d’autant plus que j’ai le sentiment que cela pourrait être utile, car il y a une carence de contenu en français sur ce sujet, malgré l’existence de très bonnes chaînes, comme celle d’Aiguillages.

Enfin, il y a un brin de… curiosité. Car même si le HO a les qualités évoquées plus haut et que je n’aurais pu choisir en premier lieu d’autre thème que celui pour lequel j’ai opté, tout cela manque d’aventure, de peps, de découverte pour moi. Cela reste, en quelque sorte, dans ma zone de confort.

Vous l’aurez peut-être deviné, mais ce second réseau sera en N. Le N, comme je l’ai déjà dit dans un précédent article, prend quatre fois moins de place que le HO. Et ce réseau s’appuiera sur la norme de module T-Trak, des carrés d’une trentaine de centimètres de côté et de sept centimètres de haut. Cette norme utilise la voie Kato Unitrack, plébiscitée pour sa facilité d’utilisation et la robustesse de ses connexions. Des modules faciles à mettre sur un bout de bureau pour travailler dessus, faciles à ranger dans des boîtes par-ci par-là, faciles à sortir pour monter un réseau temporaire par terre ou sur la table de la salle à manger.

En ce qui concerne le thème, je fais le grand écart : ce sera de l’Américain ! Pourquoi ce choix ? J’ai été mené à m’intéresser par hasard aux trains US, en parcourant les forums, et j’ai été sensible à ses sirènes. Déjà, il s’agit de véritables mastodontes, si bien que même en N, ils ne sont pas si petits que cela. Ensuite, le matériel est légèrement moins cher que l’Européen, même si cela est un peu moins vrai qu’il y a quelques années. Enfin, c’est très dépaysant, et puis surtout je ne suis pas hermétique à leur esthétique, leur histoire, leurs décors (d’ailleurs, pour l’anecdote, le pack de démarrage qui m’a décidé est celui-ci, ceux qui me connaissent comprendront).

Alors, bien sûr, ce n’est pas pour demain, je vise d’entamer ce réseau mi-2020, mais j’avais envie d’en parler sur ce blog dès maintenant. Qu’en pensez-vous ?

4 commentaires sur “Un second réseau ?

  1. Salut JB ! Comment, déjà un nouveau projet en tête !? On ne t’arrête plus !
    C’est vrai que les possibilités du N, en termes de place nécessaire, font rêver. Et la modularité peut jouer à fond.
    Fais comme tu le sens, et surtout fais toi plaisir, c’est bien ça le principal !

    Par contre, l’attrait pour les trains US me dépasse un peu (pour le père Noël, je comprends mieux !), mais ce n’est qu’une histoire de goût, et surtout de la méconnaissance de ma part.

    En tout cas, n’hésite pas à en montrer un peu plus sur ton premier réseau en boucle, surtout sur ta chaine YT: ça pourrait susciter des vocations chez ceux qui ne connaissent pas le virus ferrovipathe !

    1. Merci Fabrice pour ton commentaire.
      Je t’avouerais que je ne pensais pas m’intéresser aux trains US ! Et puis, de fil en aiguillage (c’était une faute de frappe, ou un lapsus du clavier, mais je la trouve belle), j’ai fini par me renseigner, et j’ai développé un véritable intérêt pour lui. Ce sont des trains énormes, dans tous les sens du terme (c’est-à-dire qu’ils peuvent faire une longueur démentielle). Ils ont vraiment leur charme propre je trouve. Et c’est dépaysant. Et tout un tas de choses à découvrir, à apprendre. C’est ça qui est formidable dans le modélisme ferroviaire : il y a le côté DIY, mais aussi l’histoire, etc.
      Mais je crois que je n’aurais pas pu faire juste un réseau US. C’est pour cela que je ne regrette pas mon réseau HO. J’ai besoin de faire aussi quelque chose qui résonne directement avec mon vécu.
      Oui, je vais tout de même parler un peu de mon premier réseau sur ma chaine YT avant de parler de faire une série de vidéos sur ce second réseau. J’ai au moins deux vidéos de prévu, sur des bricolages électroniques liés au modélisme ferroviaire.
      Et pour le modulaire, en effet, je pense que ce sera vraiment adapté à ma situation. Je réfléchis petit à petit aux différents endroits où je pourrais ranger un module, et je me dis que j’aurais la place d’en ranger tout de même un paquet dans la maison (dans, en-dessous ou au-dessus d’armoire, dans des petits meubles faits sur-mesure dans des endroits de place perdue, etc.).
      Et toi, ça avance ton projet, maintenant que ta terrasse (désolé, je ne me souviens plus du terme exact) est bien avancée ?

      1. La terrasse / passerelle / petit pont vers le jardin est considérée comme finie par la cliente, qui est très satisfaite, en tout cas beaucoup plus que le constructeur / concepteur ! Il me reste à contreventer un peu, et ce sera vraiment terminé. Du coup, on va enfin pouvoir s’attaquer à la pièce qui accueillera le réseau ! A suivre donc !

Répondre à Jean-Baptiste Bournisien Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.